Une fois la Coupe pleine, Emmanuel Petit et Lilian Thuram acceptaient de prêter leur image à celle d'Opel. Sur les conseils de DTS (Dedicated to Sports), l'agence qui se charge depuis de gérer leur image. «Je fais un préchoix, mais ils ont le mot final», explique leur agent, Serge Kotchounian. Sur quels critères? «Il faut que tout le monde en sorte valorisé: le sportif et le produit. En tout cas, le critère n'est jamais l'argent. Pour un gros salarié de club, une pub, c'est un peu la goutte d'eau. Mais il ne faut pas se tromper"» Contents, les champions, de faire de la pub? Entretien avec Emmanuel Petit (qui rempile avec Tuc et sort toujours dans ses vêtements de cuir Jitrois) et Lilian Thuram.
Avez-vous été très sollicités après le Mondial?
Emmanuel Petit. Oui, assez. Mais mon métier reste ma priorité et je ne peux pas faire tout ce que l'on me propose. Il faut qu'il y ait une logique des choses. Que le produit me plaise. Comme Opel j'aime bien les voitures et les Tuc. Deux grandes marques. Et cela compte. C'est la garantie que les pubs seront bien faites, par de bonnes agences, de bons réalisateurs" Il faut que je fasse attention à mon image.
Lilian Thuram. Il ne faut pas exagérer. Je n'ai pas croulé sous les demandes! Mais il y en eu. Pour moi, Opel, c'était une expérience toute nouvelle et vraiment sympa.
En avez-vous refusé?
E.P. Ça me regarde...
L.T. Les plus farfelue