On a vu l'accouchement d'Irena en direct: ses pleurs d'enfant de 16
ans, ses cris à sa mère qui l'assistait («Aide-moi, merde! Tu m'aides pas!»). On a vu naître Valentino («J'aime bien les prénoms italiens»). On a vu le père, «JP», disparaître pendant la grossesse et à la naissance, ne rien assumer avant de revenir, embarrassé, merdeux, trop jeune. «Maintenant, j'ai deux enfants», a maugréé Irena devant la caméra. Quelques mois plus tard, les voilà sur le plateau de Delarue (lundi, France 2). Thème de l'émission: «Avoir un enfant à 16 ans». Irène et «JP» sont venus sans le nourrisson: on n'est pas tout à fait, pas encore, dans un show d'intimité américain. «Vous avez toujours l'impression d'avoir deux fils?», demande Delarue à Irena. «Ça va mieux, dit-elle. Mais c'est vrai que c'est pas toujours ça, quoi!» Elle tourne vers JP son petit regard perçant, et pouffe. Il tourne vers elle sa petite barbiche, et sourit. Tendres, gênés. Ils sont jeunes. Des millions de gens les regardent, les écoutent. «JP est toujours votre fils?», insiste Delarue. «Non, répond-elle. Maintenant, c'est plus un compagnon qu'un fils.» «Elle ment!», souffle «JP». «Comment ça?», bondit Delarue. «JP» s'adresse directement, à voix basse, à son amie: «Il y a encore plein de remarques que tu me fais"» Le front d'Irena se couvre. Cependant, elle est encore détendue, presque douce: «Mais oui, mais" c'est mieux que ce que c'était!» Delarue insiste: «Quel genre de remarques, JP?» Lui, embarrassé: «Ben" "Tu pe