Le complexe dossier des droits de retransmission du foot s'est
enrichi hier d'un nouvel épisode, particulièrement dur à avaler pour France 2. La chaîne de service public qui diffusait la rencontre de la Coupe de l'UEFA (deuxième tour, match aller) opposant le club polonais de Widezw Lodz à Monaco, son hôte d'un après-midi de cauchemar, a été privée de retransmission après 25 minutes. Pour l'anecdote, on retiendra qu'à ce moment, Lodz menait 1-0 (1-1 à la fin du temps réglementaire). Les téléspectateurs français ont pu tout d'abord croire à un incident technique, une rupture accidentelle du signal, tant était médiocre la qualité de la retransmission. A 18 heures, à la place du coup d'envoi, ce fut un écran figé pendant de longues minutes sur un but; puis les commentaires de Pierre Sled et Alain Giresse parvenaient comme un infâme crachouillis. L'absence d'image fut donc dans le ton. Avant que l'on apprenne par Gérard Holtz, intervenant des studios parisiens, que c'était beaucoup plus que cela: un quasi-incident diplomatique.
Les responsables de la télé polonaise, producteurs de la retransmission, ont tout simplement coupé, sans préavis ni explication, le robinet à images. Au prétexte que France 2 n'était pas détenteur des droits de retransmission de cette rencontre européenne. Ahurissement à France 2, Gérard Holtz, furibard, assurant que tout était en règle et qu'il y avait bien un contrat en bonne et due forme liant France 2 à la télé polonaise.
Rétrocession. Les droits de retr