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Libération

i-télévision lancée sans bug.La chaîne mise sur sa technologie pour concurrencer LCI.

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publié le 5 novembre 1999 à 1h48

A quelques minutes de l'antenne, certains ont joué à se faire peur:

«Et si ça ne marchait pas?» Pour i-télévision, hier, le tout- Paris de l'audiovisuel et de la politique s'était déplacé dans les locaux de la chaîne, derrière la gare Montparnasse. Un parterre de premier ­ et parfois aussi de deuxième ­ choix a assisté au lancement de la petite dernière du groupe Canal +: en vrac, le président du CSA Hervé Bourges, Michèle Cotta, directrice de France 2, Xavier Gouyou-Beauchamp, ex de France Télévision, Jean Drucker et Nicolas de Tavernost de M6, André Santini d'Issy-les-Moulineaux, Jean Tiberi de Paris" Pour le décollage, un décompte humain s'est mis en place: chacun leur tour, les journalistes de i-télévision ont annoncé un numéro, 150, 149, jusqu'au «un» final clamé par Christian Dutoit et Noël Couëdel, respectivement directeur général et directeur de la rédaction. Ignition, Pierre Lescure, PDG de Canal +, est apparu à l'écran, a formulé des voeux de succès pour sa nouvelle chaîne et loué l'information en continu comme le «plus beau mouvement perpétuel». Et, à midi pile, comme prévu, i-télévision a commencé à émettre (1). Le premier journal tout en images de la chaîne infos de Canal+ s'est entamé avec la probable composition de l'équipe de France de rugby et a enchaîné avec les révélations du Parisien sur l'affaire Mnef-Strauss-Kahn. Afin d'éviter tout pépin, les premiers jours de diffusion sont surtout consacrés à la découverte de la chaîne, ponctuée de quatre minutes de