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Libération

«Les Echos» se musclent. La nouvelle formule du journal se veut discrète mais solide.

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publié le 16 novembre 1999 à 1h43

Le quotidien économique les Echos va investir 30 millions de francs

dans son développement d'ici fin 2000, ont annoncé hier David Guiraud, directeur général du journal, et Nicolas Beytout, directeur de la rédaction.

Premier titre économique en France, les Echos, filiale du groupe Pearson qui édite le Financial Times, n'étaient pas assez présents sur la finance et sur le débat d'idées, selon une étude de lectorat conduite en juin et juillet dernier. Le journal a décidé de se renforcer sur ces deux secteurs. La page «Idées», créée en 1995, est doublée. Un rendez-vous «spécial finances», consacré à l'analyse des marchés, sera publié tous les lundis. Une nouvelle rubrique, «Crible», décryptera la stratégie d'une entreprise du point de vue de l'actionnaire. «Il faut accompagner l'évolution de la vie économique, qui est de plus en plus financière», explique Nicolas Beytout.

La nouvelle formule du journal, entrée en vigueur hier, n'est pas spectaculaire. La maquette n'a pas bougé, hormis l'apparition d'une caricature de Morchoisne, l'auteur des Grandes Gueules. Seul l'ordonnancement des pages est modifié, avec des unes identifiant l'entrée dans les parties «Entreprises et marché» et «Dossier international». La pagination reste identique (65 pages), tandis que la rédaction s'étoffe, au total, d'une vingtaine de journalistes supplémentaires (sur 120). Les Echos vont, par ailleurs, lancer d'ici à la fin de l'année deux suppléments magazines gratuits, publiés en collaboration avec des tit