Le secteur public était hier encore partiellement aux abonnés
absents. La grève, commencée mardi à minuit, a pour objectif de dénoncer les conditions de négociations de la réduction du temps de travail (RTT) dans les télévisions et radios publiques (France Télévision, Radio France, RFO, RFI, l'INA et la Sept-Arte), ainsi que les propositions des différentes directions.
Mouvement reconduit. A Radio France comme à RFI, le mouvement a été reconduit mardi soir pour vingt-quatre heures à l'issue d'un vote, et ce malgré l'intervention du président Jean-Marie Cavada, venu en assemblée générale. Même élan à France 3, où, à l'appel de l'ensemble des syndicats, la poursuite de la grève a été massivement approuvée. Hier, les journaux et l'émission en direct de Michel Field, la Marche du siècle, n'ont pas été diffusés, et la grève a déprogrammé les émissions enfantines pour les remplacer par des dessins animés. Des négociations avaient lieu hier soir à France 3 et Radio France pour tenter de débloquer la situation. Hier matin à Strasbourg, le personnel d'Arte a également reconduit la grève pour vingt-quatre heures.
CGT isolée. A France 2, en revanche, après le retrait des syndicats FO et CFTC, la CFDT et le SNJ ont appelé mardi soir à la suspension de la grève, alors que la CGT se prononçait pour la poursuite du mouvement. Hier, malgré quelques perturbations (un drôle d'éclairage pendant le JT de 13 h, peut-être dû à un technicien encore en grève, et une absence de reportage dans le journ