Mais où Nagui trouve-t-il le temps pour animer quotidiennement la
Malice sur RTL, NPA sur Canal + et gérer Air Production, la société dont il est le seul actionnaire et qui produit Taratata, mais aussi des documentaires pour la chaîne cryptée et une sitcom, Mes pires potes, qui doit être diffusée en février? Celui qui a su faire de son prénom un nom avouait cependant dernièrement:
«Si j'avais une dizaine d'heures de plus chaque jour, je serais comblé.» Tous les matins, frais comme un gardon, avec son habituel sens de la répartie, sa culture approximative et son ton tout fou malin, ce fils d'un père égyptien, professeur de littérature comparée à la Sorbonne, et d'une enseignante de français, latin et grec, dans un lycée cannois, joue avec les auditeurs de RTL qu'il côtoie depuis maintenant onze ans. La Malice, qui succède à son émission de l'année dernière, Malice au pays des merveilles, joue avec le même concept depuis quatre ans: chaque jour, un invité différent est reçu autour d'un thème (culture, histoire, cinéma) qui donne lieu à un questionnaire. Cinq auditeurs, préalablement sélectionnés, sont invités à répondre. Le meilleur se voit offrir un voyage vers une destination lointaine pour deux personnes. Le standard est régulièrement assiégé par quinze mille fans qui tentent leur chance chaque jour. Avec ses 2,3 millions d'auditeurs, Nagui fait donc un tabac dans une tranche horaire (8 h 30-10 h) qui, d'habitude, ne fait pas exploser l'Audimat. Aujourd'hui Nagui, qui a