Hier, au sixième jour d'une grève liée à l'application des 35
heures, la situation était toujours aussi confuse dans l'audiovisuel public. Malgré la levée du préavis de grève jeudi de sept syndicats (CFDT, CFTC, CGC, SNJ, SNFORT, SJA-FO, SRCTA), après que la direction s'est engagée «à saisir l'association des employeurs du service public sur les points concernant le respect de la convention collective», la CGT, le SNRT-CGT (personnel technique et administratif) et le SNJ-CGT (journalistes) ont décidé de faire cavalier seul. Tout en maintenant leur préavis de grève à France 2, à France 3, à Radio France, à RFI et à l'INA, ils ont parfois entraîné dans leur sillage de nombreux non-syndiqués. Et cela a suffi pour chahuter le bel ordonnancement des grilles de programmes. Deux AG sont prévues aujourd'hui: le matin à France Télévision et l'après-midi pour l'ensemble de l'audiovisuel, à la Maison de la radio, alors que les négociations devraient se poursuivre.
Côté télévision, dimanche comme samedi, France 3 n'a pas pu diffuser le journal de la mi-journée, que ce soit la partie régionale ou nationale. Samedi, la direction assurait que dans la plupart des 13 stations régionales, le travail avait repris, mais certaines stations (Ile-de-France, Bourgogne, Champagne-Ardenne) étaient toujours affectées par l'arrêt de travail. De nouvelles négociations, à l'échelon national, doivent reprendre cette semaine.
Sur France 2, Béatrice Schönberg a présenté un 13 heures écourté (un quart d'heure