Avec l'horreur cinématographique de Power Rangers 2, on croyait être
débarrassé des gesticulations teenage des Rangers les plus vieux du monde. Manque de chance, le cauchemar ne fait que commencer: alors que les Américains, avec Power Rangers Light Speed Rescue, en sont à leur huitième année et que plus de 350 épisodes ont déjà été tournés, la chaîne la plus consensuelle de France diffuse depuis ce matin, aux alentours de 11 heures, pour des millions de karatékas kids de l'espace, les tout nouveaux épisodes de la toute nouvelle saison (la septième) des toutes dernières aventures des Power Rangers Power Rangers, l'autre galaxie. Sur ces nouveaux épisodes de la série, on reviendra longuement, ailleurs que dans cet espace qu'ils ont squatté un peu trop longtemps, presque malgré nous. En attendant, le cinéma nous attend, qui n'avait sans doute pas cessé de nous attendre, comme en témoignent ces deux Cassavetes, Too Late Blues et A Child Is Waiting (qu'on évoquera vendredi), probablement les deux films les plus curieux, sinon les plus beaux, du cinéaste de l'antitélévision par excellence, dont une série télé, Johnny Staccato, a paradoxalement servi à financer les premiers essais cinématographiques. Cassavetes ne s'est pas reconnu dans A Child Is Waiting. Dans Too Late Blues non plus. Les cassavétiens n'ont pas aimé davantage. Mais ces maniaques de la liberté absolue que sont Cassavetes et les cassavétiens n'ont pas toujours raison. Bon acteur mais mauvais comédien, dont le cha