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Libération
Interview

La petite chaîne ne veut pas arrêter de monter. Jeunesse et modernité, éternel credo des dirigeants de M6.

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publié le 7 janvier 2000 à 22h06

Créée en 1987, M6 fut longtemps «la petite chaîne qui monte». A

force de monter, en 1999 elle est la seule «généraliste» à enregistrer une hausse d'audience moyenne sur l'année. En 12 ans, M6 s'est diversifiée: multiples produits dérivés, participation de 25% dans TPS et édition de chaînes thématiques. Entretien avec Nicolas de Tavernost, directeur général, et Thomas Valentin, directeur des programmes.

Etes-vous surpris que M6 soit la deuxième chaîne pour les moins de 50 ans?

Nicolas de Tavernost: C'est une année rose: l'audience a très bien marché, les indicateurs d'image sont bons, le bouquet TPS a réussi son pari commercial et on a également une progression spectaculaire de la publicité de plus de 16%. ça nous permet aujourd'hui d'aborder 2000 avec plus d'argent pour les programmes et plus d'ambition.

M6 est-elle une chaîne généraliste?

Thomas Valentin: Clairement. Si les 15-35 ans se sont appropriés cette chaîne, c'est parce qu'on y trouve tout ce qu'on trouve sur une généraliste, en plus moderne. Par exemple le Six minutes est le deuxième journal le plus regardé par les moins de 50 ans aux deux tiers de TF1; Ally MacBeal est une série d'un genre nouveau comme l'avait été X-Files il y a 5 ans et Zone interdite a donné un ton nouveau au reportage.

Pensez-vous que l'avenir des généraliste soit assuré?

T.V.: Oui. La télévision c'est avant tout de la consommation collective, la capacité pour les grands diffuseurs de financer des événements, la création française, des séries, des ma