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Libération
Critique

Ketchup & Marmelade. Oui FM, «Ketchup and Marmelade», de 22h à minuit.

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publié le 15 janvier 2000 à 21h56

Le ketchup pour les États-Unis et la marmelade pour l'Angleterre. Et

sur les ondes françaises, un mélange bien épicé, qui a le chic de parfumer agréablement ces dernières heures de farniente du week-end. Mélanie Bauer, qui présente ce cocktail, a pour habitude de dégoter des artistes peu connus (qui finissent souvent quelques mois plus tard en tête d'affiche comme Limp Bizkit ou Harvey Danger), de livrer un panel des charts américains et anglais (six titres pour chacun). De mijoter aussi le zapping d'un disque (pour nous éviter d'avoir les oreilles déconfites à l'écoute d'un CD où seul un morceau nous faisait finalement vibrer). Il y a aussi une rubrique «nouveautés» ouverte à tous les genres (pop, rock indépendant, électro), une interview (environ une quinzaine de minutes, les Smashing Pumpkins, Yo La Tengo sont dans l'air). Et parfois même, une session acoustique, véritable séance intime avec les artistes. «Le but est d'arriver à attiser la curiosité des gens, de leur faire entendre des choses un peu plus difficiles d'accès», raconte la journaliste. «Avec l'arrivée des Inrocks et de Renoir, on a eu l'impression que si l'on n'était pas initié, on ne pouvait pas comprendre... mais un Brett Anderson de Suède et un Neil Hannon de Divine Comedy sont des petits gars tout simples qui boivent de la bière», rappelle-t-elle. A Ketchup and Marmelade, pas de syndrome d'intellectualisation, mais un esprit fouineur, qui déniche avant tout les petits labels et artistes indépendants. Ap