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Libération

FIP victime d'un bouchon sur la bande FM.La direction de Radio France envisage de fermer six stations en France.

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publié le 1er février 2000 à 22h30

En novembre dernier, Jean-Marie Cavada présentait, à l'occasion d'un

comité central d'entreprise de Radio France, un vaste plan de réorganisation du réseau des stations locales du service public (Libération du 12 novembre 1999). Le point de départ de ce jeu pouvant s'apparenter à celui de chaises musicales, appelé Plan bleu, était le problème posé par le Mouv'. La station «jeune» du service public, cantonnée à quelques villes moyennes, n'atteint guère le public originellement visé, alors que le réseau multiville de FIP a quelques faiblesses d'audience. Dès lors, la solution semblait d'une étonnante simplicité: on remplace FIP par le Mouv', sur les fréquences de Marseille, Lille, Nice, Metz, Nantes et Lyon. Paris, Strasbourg et Bordeaux conservant des stations propres. C'était sans compter avec la mobilisation des fans de la station musicale, et de quelques «politiques» mobilisés contre le projet.

Malentendu. Pour François Desnoyers, directeur du développement de Radio France, il s'agirait essentiellement «d'un malentendu. Depuis que Jean-Marie Cavada est à la direction de Radio France, il n'a eu de cesse de développer les capacités d'écoute de FIP. Et c'est ce que nous allons continuer de faire. Personne ne conteste la qualité de cette radio unique de la bande FM». Prenant l'exemple de Marseille, où Radio France Provence fait sept fois plus d'audience que FIP, et les musicales «jeunes» privées près de dix fois plus, il en conclut: «Si j'étais acteur culturel, je préférerais ê