Arthur a laissé la place à Lafesse pour réveiller en drôlerie une

France drôlement endormie. «Vos chaussettes sont sous votre lit. Je répète. Vos chaussettes sont sous votre lit.» Entre deux morceaux de Pierpoljak ou de Menelik, le bouffon pense à ceux qui les cherchent, ces putains de chaussettes. Et pourquoi pas sous le lit? Il n'oublie pas d'en réveiller d'autres par téléphone (il suffit que le mauvais coloc'ait auparavant contacté Medina du standard au 01.42.31.21.21). Tous les quarts d'heure, l'une des fameuses impostures au téléphone qui ont fait la gloire de Jean-Yves Lafesse rythme un matin léger léger en terme d'info, mais ponctué des bons plans marrants. A Poitiers, une lectrice à domicile «a le plaisir de connaître votre bibliothèque sur le bout des doigts». Elle est non voyante. Sur un air de groove, le gai luron génial et son équipe font aussi klaxonner en choeur quelques automobilistes, au risque d'en fâcher certains. «Moi, j'ai les flics qui arrivent», prévient Henri, pendu à son portable. «Vas-y, joue!», intime Lafesse, hilare. Henri s'est fait coincer et la casquette au sifflet n'a pas voulu s'expliquer au bigophone. Europe 2 en est quitte pour payer la note. Il y a aussi les plantages du direct. «Regardez Lopez, il est tendu en régie, panique à bord, ça téléphone de tous les côtés. C'est possible de répondre aux e-mails en direct?» Guillaume, posté au coin des rues de la Boétie et de Franklin-Roosevelt, dans le VIIIe arrondissement de Paris, attend qu'on vi