Si Philippe Meyer donnait dans le: «Heureux habitants du Val-d'Oise et des autres départements français"», c'est avec un: «Un jour" L'autre jour" Oui, c'est ça, c'était vraiment l'autre jour"» que Patrice Leconte lance, depuis lundi, sa chronique quotidienne sur France Inter. Non, le cinéaste, critique de la critique à ses heures, n'a pas repris la case matinale de Meyer à 7 h 45, le billet d'humeur de Leconte s'insère, à 18 h 55, dans le magazine culturel d'Albert Algoud, La partie continue. Mais il en fut fortement question.
L'autre jour donc, alors que Patrice Leconte était invité chez Laurence Boccolini (Rien à voir), le voilà qui tombe sur Jean Morzadec, directeur des programmes d'Inter. Coup de foudre radiophonique. Et si on proposait une petite quotidienne à ce réalisateur fort en gueule qui a occupé la presse un bon mois en s'en prenant à «une certaine critique» de cinéma? Bonne idée que de le «caler» dans cette matinale qu'on aimerait peut-être un peu plus clinquante face à la concurrence. Mais Patrice Leconte a son idée sur la question, qui prend le contre-pied du projet initial. «Je veux bien faire des billets d'humeur s'ils sont de bonne humeur, disait-il l'autre jour au Figaro, et non pas des tribunes râleuses et vociférantes.» Cela s'appellera donc «Un moment d'égarement», ce qui ne mange pas de pain.
Humour noir. «On s'est vite rendu compte que ce n'était pas un produit du matin, explique Jean-Luc Hees, directeur de France Inter, et puis Stépha