D'abord quelques citations tirées des pensées de MacLuhan, («la

galaxie Gutenberg est morte») le rappel d'une vieille une de Télérama («la photo de presse est morte»). Morale de ce rappel historique: «Il ne faut pas prendre au sérieux les prédictions des médias.» Voilà donc pour un préambule un peu rébarbatif, suit une présentation des invités (Jane Evelyn Atwood de l'agence VU, Thomas Coex de l'AFP et Pierre-Jean Amar, Jean-François Leroy, photographes professionnels ) qui tâcheront de disserter sur l'évolution du photo journalisme. De s'interroger sur ce nouveau genre de reportage qui semble refaire surface, effectuerait une pirouette arrière, en renouant avec un ancien art de capturer l'image, en faisant fi des contraintes du temps et de l'actualité. Le débat qui manque un peu de tonus au départ, se focalise sur des interrogations intra-professionnelles («est-ce que ça vous arrive un peu à vous, à l'AFP, de faire un travail pas aussi bon que vous pensiez le faire?») puis s'emballe, au risque de devenir un peu brouillon (on parle des paparazzi, de Paris Match, de la Tchéchénie, de noir et blanc et de couleur, de numérique). Et de tourner un peu en rond. Plus intéressante, cette conversation autour du travail de Jane Evelyn Atwood, auteur de Trop de peines. Femmes en prison, véritable réquisitoire contre la peine de mort (franchement d'actualité). Dommage que certains de ces messieurs ponctuent cette conversation de commentaires sexistes, franchement vieillots (les femmes so