«On aurait pu avoir Sharon Stone mais on a préféré resituer ce jeu
dans notre quotidien à tous.» C'est ainsi qu'à la Française des jeux (FDJ) on résume l'esprit du lancement de Vegas, le petit dernier des jeux à gratter, en vente dès aujourd'hui. Parce que le grattage démange de plus en plus les Français (ils sont 63% à jouer au moins une fois par an à l'un des jeux de la Française) et «parce qu'ils en veulent pour leur argent», Vegas propose pour 20 francs de tenter sa chance à la roulette, au poker, au craps et au jackpot. Quatre jeux en un avec la possibilité de gagner quatre fois sur un même ticket, le total des gains pouvant atteindre jusqu'à 250 000 francs.
Depuis deux ans, les agences McCann-Erickson et BDDP@TBWA se partagent le juteux marché de la communication de la FDJ. Pour le lancement de ce petit ticket, qui s'adresse principalement à un public masculin, c'est McCann qui a décroché le gros lot (18 millions de francs de budget). Créatrice du fameux «100% des gagnants ont tenté leur chance», l'agence parisienne a choisi de parier cette fois sur l'effet de surprise.
Pub avec de «vraies gens». Ni Sharon ni tapis vert donc, mais trois spots (un quatrième est prévu pour la fin 2000), qui mettent successivement en scène un employé de centre de tri postal, un golden boy et" un éplucheur de patates. Toutes ces «vraies gens», décidément très en vogue ces temps-ci, ont pour point commun de confondre le jeu et la réalité ou, plus précisément, de trouver prétexte à jouer dans