Il y a une chronique que les journalistes ne ratent pour rien au
monde à 8 h 30, c'est la Revue de presse de Pascale Clark. D'abord, pour ne pas avoir à éplucher tous les journaux dès le matin. Ensuite, pour savoir s'ils sont devenus célèbres. Etre cité par Pascale Clark, c'est connaître la consécration du métier. Ne pas être mentionné, c'est rester dans les oubliettes. D'où des mécontentements. L'année dernière, un auditeur a demandé: «Pourquoi ne citez-vous jamais Marianne?». Et Pascale Clark a répondu du tac au tac: «Quand ils seront bons, je les citerai», ce dont elle s'est excusée par la suite, mais trop tard. Une page entière de l'hebdo de Jean-François Kahn fut alors consacrée à la «controverse France Inter-Marianne». L'autre journal de Kahn, l'EDJ, s'attaquait à son tour le mois dernier à Pascale Clark en saisissant le CSA. JFK lui reprochait, à propos d'un entretien avec Luc Besson paru dans Libération, d'avoir dit: «Luc Besson, le mal-aimé de la profession, a choisi de répondre à l'image de sale copieur que tente de lui fabriquer l'Evénement du jeudi.» Ce à quoi Pascale Clark a répondu: «Faut-il vraiment me justifier et préciser que je ne parlais pas de leurs informations mais de l'image qu'ils fabriquent? ["] Je ne suis ni un kiosque ni une attachée de presse, je suis journaliste.» Cet exercice de style que la journaliste de 35 ans effectue avec brio depuis 1998, elle le revendique comme un «simple regard». Du subjectif sélectionné sur les quotidiens nationaux et r