Il était revenu, au volant de sa superbe Porsche noire. Avec son air de poète rêveur et son allure de séducteur indomptable. Absent pendant quelques saisons (il s’était éclipsé sur sa moto, son chat dans le porte-bagages), Dylan (Luke Perry), ex-petit copain de Kelly (Jenny Garth) et de Brenda (Shannen Doherty), vient tout juste de redébarquer dans la série Beverly Hills. Pour le plus grand plaisir de toute une génération de midinettes (de 10 à 30 ans) accros à cette brochette de copains qui vivent comme des stars dans le quartier le plus huppé de la côte ouest. Mais mieux vaut se faire tout de suite à cette idée, ce sont là les derniers épisodes de la série mythique (diffusée en France sur TF1 depuis le 10 février1993) qui défilent tous les samedis soirs sur nos petits écrans. Le 17 mai, la chaîne Fox diffusera aux Etats-Unis le dernier épisode de la saga. En France, plus que quelques mois pour se rincer le cerveau.
Ficelée avec génie par Aaron Spelling (producteur également de Melrose Place, Savannah et dans un autre genre de Dallas et Dynasty), Beverly Hills raconte le quotidien de cinq jeunes californiens. Beaux, riches, habitant appartement avec vue sur la plage ou maison avec jardin. Des soirées pyjama aux premiers pas dans la vie active (mais à Beverly dès la sortie de la fac, on devient psy, créateur de mode ou rédacteur en chef), Aaron Speling a épluché dix ans de la vie de la bande. En adaptant le ton de chaque saison. Gnangnan au début (une petite maxime moralisatr