C'est le bon vieux pari avec soi-même, et avec la télé. Jusqu'où descendra-t-elle? Et, surtout, jusqu'où consentirons-nous à l'accompagner? Ainsi de Photos de vacances (TF1), en dernier tour de piste, lundi soir. Un bidule qui, selon son sponsor, était fabriqué pour s'offrir «du rêve et de la fantaisie». Une «émission qui rend fou quand on y pense», selon un autre slogan maison. Entre ambiance club de vacances et boum préado, ça donnait ça: des invités de première main (Billy, Natacha Amal, Norma Ray et un inconnu qui promet: Philippe Lavil), des interventions téléphoniques de gens aux noms pas croyables (telle «Mme Géanvy de Béziers»), des devinettes d'importance («Où met-on son portable quand on est en maillot de bain?», avec cette trouvaille du téléphone vibreur). Mais, surtout, Photos de vacances, c'était ça: des reportages à primer d'urgence, lancés par un «envoyé très spécial», Laurent Varlet, auquel le Canal Plussé Mickaël Kaël doit beaucoup (à moins que ce soit l'inverse, on ne sait plus).
Lundi, c'était Deauville, la ville prétexte au rêve, à la fantaisie et à la folie. Un Deauville qu'on ignorait de bout en bout, avec sa pluie, son casino, ses bagnoles de luxe, une ville reine du «jeu du m'as-tu vu et me voilà». Alors, entre deux retours plateau, c'est une dame qui faisait ses courses à «Shopping City», une brune qui tient «à son image de marque [...] et qui commence à être connue sur Deauville». Illustration: dans une boutique de lingerie, un
soutien-gorge en essai,