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Libération

Patrick, Etienne et les amis.

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publié le 1er septembre 2000 à 3h54

Quand Etienne, le vice-président de Patrick, s'invite sur le plateau d'icelui, ce n'est pas pour des prunes. Etienne a d'importantes choses à annoncer. Au point que la France entière y a droit. C'est que l'actualité heureuse, TF1 aime bien. Et quoi de plus heureux que de parler de soi, quand on est numéro un partout, ou presque? Les Misérables, d'abord. Etienne piaffe : «Distribution exceptionnelle, réalisation très moderne», (ça promet). Patrick opine : «Une oeuvre de télévision qui n'a rien à envier au cinéma.» Après Cosette, les pépètes : «Nous investissons beaucoup d'argent dans la création française de fictions», sourit Etienne, assez joueur: «1 milliard 200 millions.» Massif, hein, font les yeux du chef. Mais il n'y a pas

que le combien ça coûte dans la vie, il y a aussi les stars. Etienne, encore, annonce le «grand retour» de Dechavanne.

C'est vrai ça, «il n'a pas fait de télé depuis deux ans». Mais attention, si «on va retrouver le Dechavanne pur sucre, qui n'a pas changé, qui est toujours le même», tout va bien : «Il y a maintenant de la maturité chez Christophe.» Ça doit quand même faire chaud au coeur d'être complimenté de la sorte, par le boss, en direct au JT, devant des millions de clients...

Et Foucaud ? Lui, c'est carrément la métamorphose. «Il revient avec le "Grand Soir".» Quoi? Une émission révolutionnaire? L'émeute chaque vendredi? Presque: «Une émission de variétés enrichie par des magazines et par des invités avec lesquels on traitera de l'actualité du spe