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Libération

Malédiction

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publié le 27 septembre 2000 à 4h47

On est un peu inquiet ces jours-ci. TF1 a des problèmes. Et les soucis de TF1, ça compte. Son JT n'est-il pas «le plus regardé des Français», comme le rappelait fin août le patron Mougeotte? TF1 n'a pas de chance, et voilà dix millions de télé-citoyens qui en pâtissent. Diable! L'affaire est d'importance! Rappel des faits. Jeudi dernier, ce sont les révélations de Jean-Claude Méry. Et la chaîne choisit de les reléguer en milieu de JT. Le ton général est à la minimisation. Et, surtout, le principal présumé innocent n'est pas là. Chirac est sur France 3. Alors, hop-hop, TF1 joue la prudence. Vendredi, rebelote. L'affaire Chirac, mensonges et vidéo passe après Douillet. Arrive le week-end. Même tonalité. Puis c'est lundi, l'affaire dans l'affaire, DSK et sa K7, qu'il a bien eue mais pas vue, comme d'autres ont fumé des pétards mais pas inhalé. A 17 h 32, bonne nouvelle, LCI annonce que DSK sera l'invité de PPDA. L'actualité revient sur TF1! Soulagé, on est. Et on patiente, sur LCI, en écoutant Arnaud Hamelin, l'homme qui a enregistré Méry, expliquer le pourquoi de la mauvaise qualité des images. Grosso modo, ce 24 mai 1996, il avait fallu improviser, sans cameraman ni matériel, Méry ne voulant aucun témoin et, autre précision, Hamelin ne put obtenir, quatre ans plus tard, qu'une vulgaire copie VHS de son interview. Voilà, c'est dit. A quoi ça tient, une affaire d'Etat, quand même? Ce lundi donc, c'est le moment tant attendu: PPDA himself. D'emblée, on comprend que tout va mieux