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Libération

Pour la petite Histoire, tout s'accélère

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publié le 6 octobre 2000 à 5h06

On ne pouvait pas ne pas remarquer la barbe lasse, l'air bougon et les lunettes obligées de l'animateur du Journal de l'histoire l'an dernier. En cette rentrée, le même arbore un costard bleu pimpant et le teint vif, pour l'inauguration de la nouvelle formule de son Journal. Guillaume Durand est à l'image de la rentrée sur la petite chaîne thématique: péchu. Histoire n'a pourtant rien d'une grande, avec ses 40 millions de budget, mais elle surfe sur la progression de son bouquet satellite (TPS) et des réseaux câblés. Et surtout, elle regorge d'idées de programmes pour son million et quelques de foyers abonnés. Un chiffre en augmentation de 60% depuis sa création en juillet 1997 (le 14, évidemment).

Alors, le Journal de l'histoire, ce n'est évidemment pas la grand messe des généralistes, mais c'est tout de même à 20 h15. Une manière de signaler que l'actualité c'est déjà de l'histoire, et réciproquement. Vitrine de la chaîne, l'émission donne la priorité à l'actualité de l'histoire, en équilibrant sujets grand public et thèmes pointus. L'ex-animateur de Canal+ d'un côté de la table, les historiens, écrivains ou chercheurs invités de l'autre, pour un face à face quotidien entre des interlocuteurs pas toujours sur la même longueur d'onde.

Collection. Mais le Journal n'est qu'une petite partie de la programmation de la chaîne, qui se veut aussi «généraliste et en prise sur le présent», comme l'explique son président Philippe Chazal. «L'autre face de notre travail, dit-il, ce sont