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Libération

Divorces

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publié le 11 octobre 2000 à 5h16

Lundi, TF1 et France 2 s'affrontaient à coup de Républiques. Sur la Une, Vojislav Kostunica, président de la Yougoslavie. Sur la Deux, Lætitia Casta, Marianne de France. Tellement inégal que Kostu tirait une de ces têtes! Ça n'avait pas bien l'air de lui convenir, ce combat.

A moins qu'il s'agisse des questions d'un PPDA très en verve. Kostu est apparu comme ses critiques le décrivent: froid, fermé, l'attitude assez milosevicienne pour tout dire. Il y avait un truc vraiment bizarre chez lui: cet homme respire si peu que son corps ne bouge pas. Seules ses lèvres s'agitent, et encore dans la peine. Ceux qui l'ont vu comprendront le malaise. On dirait un robot.

Avec Sérillon, aux petits oignons pour elle, Scarlett O'Casta, elle, était telle qu'on la connaît. La candeur incarnée, de la réclame vivante pour la bonne humeur et pour la Bicyclette bleue, «l'événement de la soirée», comme a dit Sérillon, très en verve lui aussi. Elle s'agitait sur son fauteuil, ses mains voletaient. Bref, on s'apprêtait à chavirer, comme toujours. D'ailleurs, la télécommande stoppa là sa besogne. Le zapping oubliait Belgrade. Et les piles fatiguées de l'excité boîtier n'y étaient pour rien. Il y avait Casta, et Casta, ça ne se zappe pas. Même si la belle portait un pull à col roulé jusqu'au menton, loin de ses aguicheries habituelles, comme celles rappelées, par exemple, dimanche dans Capital. Oui, Capital, qui, dans son spécial fisc, nous remémora l'«affaire Casta», cette histoire bien rigolote du pri