Paradoxe: c'est une absence qui a suscité la plus large couverture audiovisuelle des Jeux olympiques 2000: pas moins de 190 sujets télévision et 609 reportages radio ont été consacrés à la disparition de Marie-José Pérec. Même David Douillet et sa médaille d'or n'ont pas fait mieux (151 sujets télé et 431 radio), selon une étude du département sport de l'institut d'expertise Carat.
Douillet, poids lourd. Dans la presse écrite, cependant, c'est Douillet qui prend le dessus. Avec son troisième titre olympique, il a squatté 17,44 % de la «surface rédactionnelle consacrée aux J.O. à la une des grands quotidiens français», si l'on en croit une analyse de la société d'études Secodip. Viennent ensuite l'équipe de France de basket (9,89 %), la médaille d'or de la cycliste Félicia Ballanger (6,98 %) et... la fuite de Marie-José Pérec (6,53 %).
En nombre de téléspectateurs, c'est encore Douillet qui remporte la palme. France Télévision a atteint des sommets en diffusant l'ultime combat du judoka, avec plus de 5 millions de téléspectateurs pour 40,2 % de parts de marché. Suivent les finales des relais en athlétisme (4,8 millions de téléspectateurs) et la médaille de bronze des pongistes Gatien et Chila (4,4 millions de téléspectateurs). Le moins regardé des médaillés français aura été le boxeur mi-mouche Brahim Asloum, que seuls 264 000 téléspectateurs ont suivi sur le ring à 4 heures du matin heure française.
Canal + satisfait. Pour les télés françaises, l'édition 2000 des Jeux olympique