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Libération

«Nouvel Obs» tout nouveau tout gros

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80 pages de plus dans la formule de demain.
publié le 11 octobre 2000 à 5h16

Lifté, et surtout méchamment gonflé: le voilà le nouveau Nouvel Observateur promis pour demain. Car tandis que la maquette de l'hebdomadaire se fait une petite toilette (plus d'aérations, des titres et des photos plus grands pour plus de rythme) sur un air de «Les temps changent, on change aussi», selon Laurent Joffrin, directeur de la rédaction, le voilà désormais bien lesté. Accompagné d'un Télé Obs très enrichi en cinéma (et en multimédia), lui-même grossi par un supplément Paris-Ile-de-France encarté. Bilan? Un investissement de 25 millions de francs pour environ 80 pages en sus. Le tout pour le même prix (20 F), avec un sérieux espoir de doper encore les ventes de l'hebdomadaire ­ leader sur son marché avec une diffusion payée de près de 460 000 exemplaires ­ notamment en kiosque. Et, ce qui n'est pas négligeable, de mieux répartir l'avalanche de pages de publicité (qui ont doublé en dix ans!).

Cinéphile et sociétal. Pour constituer cet édifice, un sacrifice: celui du mensuel Le Nouveau Cinéma lancé l'an passé par Richard Cannavo et désormais absorbé par Télé Obs, du coup rebaptisé: Télé Obs-le Nouveau Cinéma. Une bizarrerie? «Un choix stratégique», préfère Laurent Joffrin. Car si le Nouveau Cinéma avait su s'intercaler entre Première (n°1 du cinéma) et Studio avec sa diffusion de 100 000 exemplaires, la pub tardant à venir, le mensuel perdait de l'argent. «Cela fera de nous le premier hebdomadaire de cinéma», revendique Joffrin.

Le supplément Paris-Ile-de-France, dit de