Paris, Matignon. Jospin l'instit assure qu'«on peut changer les joueurs d'une équipe qui a du fond de jeu». Paris, un autre ministère. Martine Aubry arrive en voiture, une caméra embarquée, et la Voix du Nord dans les mains, prélude à son retour à Lille. Le commentaire dit d'elle que «ses collaborateurs la considéraient comme le meilleur joueur de l'équipe»,
la première de la classe. Sa secrétaire la regrette déjà: «Je l'aime trop fort.»
Mais Aubry ne veut rien savoir, elle change d'académie, direction le Nord. Pour fêter son départ, France 2 se fend, mercredi soir, d'un bilan avec un montage nostalgie, à coup de séquences diffusées en simili-Super 8, avec craquements, bruit du projo et images instables. On dirait un mariage, des congés payés à la mer dans les années 60 ou, plus sûrement, une colonie de vacances ou une fête d'école. Paris encore, un autre ministère. Marylise Lebranchu prend ses marques dans son nouvel établissement, place Vendôme. Rapide cursus (maire de Morlaix en 1992, entrée dans le gouvernement en 1997) et puis s'en va. Paris dernière. Cette fois, c'est de Sciences-Po qu'il s'agit. Le cours s'intitule «Les Concepts fondamentaux de l'analyse économique». A ses élèves, le prof lance: «Je suppose que vous connaissez tous mon nom» et leur avoue même : «Trés honnêtement, il y a pile un an, je n'aurais pas parié que je ferai cours à Science Po cette année.» Tu m'étonnes, Dominique! Et Strauss-Kahn, puisque de ce mauvais élève de Jospin il est question ici, d'ass