«L'affrontement entre policiers et voleurs est permanent sur la Côte d'Azur. Et ce ne sont pas ceux que l'on croit qui en sortent toujours vainqueurs. Voici "Police, baie des Anges".» Mercredi soir, TF1, le Droit de savoir. Charles Villeneuve lance l'émission-vitrine de la chaîne. Cris, crissements, insultes, bastons, les séquences chocs seront généreuses. Et pourtant. Ce ne sont pas les images qui comptent ici, mais le son. Comme un rappel que la télé est, avant tout, affaire de parole. Voici donc Police, baie des Anges ou Charles Villeneuve quasi in extenso: «C'est sur les plages préférées des touristes le jour que, la nuit, les bandes rivales s'affrontent.» «Plutôt que de se faire interpeller, l'un des jeunes agresseurs préfère choisir de fuir par la seule voie qui lui reste: la mer.» «Sur la promenade des Anglais, il y a foule. Le spectacle de la chasse-poursuite est gratuit. On y assiste comme à un match de catch.» «Le loubard ne s'est manifestement pas laissé faire. Il a décoché un méchant coup de pied dans le tibia du policier qui l'interrogeait.» «L'été à Nice, les touristes sont les proies permanentes et les victimes d'un nouveau sport qui fait de plus en plus d'adeptes: le vol à la portière. Il se pratique en couple et à bord d'un scooter.» «Comme ils sont mineurs, les policiers doivent jouer les assistantes sociales. Localiser les parents et raccompagner des gosses d'à peine 14 ans, souvent livrés à eux-mêmes.» «Des petits malfrats qui foncent à tombeau ouvert à t
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