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Libération

NRJ contraint d'oublier RMC

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publié le 14 novembre 2000 à 6h31

A vingt-quatre heures d'une audition devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui devait conclure l'affaire, le groupe NRJ a annoncé hier qu'il n'était plus candidat à la reprise de RMC. Simultanément, Alain Weill, directeur général de NRJ, a indiqué qu'il allait démissionner pour créer une société baptisée Nextradio destinée à... racheter RMC.

Alain Weill, qui travaillait à la reprise de la station monégasque depuis juillet, s'est associé à la société d'investissement Groupe Alpha pour lancer Nextradio. Dotée d'un capital de 100 millions de francs, détenu à 65 % par le Groupe Alpha et à 35 % par Alain Weill, Nextradio «vient de signer un accord visant à se substituer à NRJ Group qui a renoncé à reprendre RMC».

Respectabilité. Le CSA qui devait recevoir ce matin Alain Weill repreneur de RMC version NRJ recevra finalement Weill Alain, repreneur de RMC version Nextradio. Totalement détaché de son ancien groupe (NRJ ne prend pas d'intérêt dans Nextradio), Alain Weill poursuit à son compte le projet entrepris par NRJ de modifier «le format de RMC, dans le cadre de la concession signée avec le CSA, qui évoluera dès les premiers mois de 2001 vers un format news-talk à vocation nationale».

C'était le grand projet de Jean-Paul Baudecroux, PDG du groupe, et d'Alain Weill: jusque-là cantonné aux radios musicales (NRJ, Nostalgie, Rire et chansons, Chérie FM) et complexé par les deux grands de la radio, RTL et Europe 1, le groupe NRJ devait accéder à une certaine respectabilité e