On se demande bien pourquoi en pleine saison de la hotte à remplir dans des magasins bondés de sapins, il faudrait en plus s'appuyer une Thema d'Arte sur le jouet. C'est Noël, ça passe le soir du réveillon et ça peut aider à se préparer psychologiquement. Deux sujets, l'un sur le jouet, comment il intervient dans le développement de l'enfant. L'autre un peu inévitable sur la poupée Barbie, dont il se vend deux exemplaires par seconde dans le monde, c'est toujours bien de le rappeler. Voici donc une poupée blonde dans tous ses états au point que c'est un peu confus. On ne voit pas bien si on parle de Barbie, de ses fans, de l'identification, de Ruth Handler, la maman de Barbie et fondatrice de Mattel, de l'image de la féminité imposée aux petites filles et du coup de l'anorexie et la boulimie, voire du cancer du sein imputable aux implants (Ruth Handler elle-même a eu un cancer du sein qui l'a secouée au point d'être virée de Mattel).
Et encore, des utilisations pour le moins étonnantes de Barbie, style piercing, scènes sadomaso, art obscur ou Barbie contre modèle de ce qu'elle voulait incarner la face cachée du rêve, qu'ils disent , Barbie ouvrière asiatique fabriquant des poupées à la chaîne, Barbie sans abri et sa seringue, Barbie pute, etc. C'est touffu, mais pas pénible à voir: il est toujours fascinant d'observer l'amour de ces femmes entre deux âges de la middle class pour cette poupée. Le second volet fait appel à un historien, un sociologue, un psychanalyste et tro