Tiberi qui explique ses faux électeurs par le bug informatique, Jospin qui rapproche son arrivée au pouvoir et la multiplication par cinq des internautes français; Chirac qui demande «ce qu'on appelle la souris»... La soirée anniversaire du Zapping commence par le bug et finit, six heures quarante plus tard, par le bug. Symbole d'un programme qui, depuis son apparition en 1989 dans l'émission de Michel Denisot, Demain, recense les faux pas, petites malhonnêtetés ou grands foutages de gueule de la télévision. Chute du Mur, passage à tabac de Rodney King, mort de La Cinq... On revoit avec plaisir le générique du JT d'Antenne 2 et les moustaches d'Hervé Claude. Mais on avait oublié que Stéphane Paoli avait présenté l'émission Chocs, au cours de laquelle une femme avoue, les larmes aux yeux, se prostituer pour éponger les dettes de son époux... Dix années de télévision au crible, à la manière de Canal +, bien sûr, autocongratulation à l'appui une vanne pour Guillaume Durand, quelques ruades vers PPDA, cinq bonnes minutes pour prouver, on ne sait trop pourquoi, que Christine Bravo habitait un quartier chic au Mexique et, côté grande famille de Canal, c'est plutôt éclats de rire et Pierre Lescure qui chante... Mais pas seulement. Les zappeurs ont choisi de «rebondir» sur une vingtaine d'événements, histoire d'échapper, parfois de justesse, au syndrome du «bêtisier géant»: minidossiers confrontant les images recueillies depuis dix ans, interviews des protagonistes, comme cette in
Critique
Z'happening
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par Sonya Faure
publié le 30 décembre 2000 à 7h21
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