l y eut les soeurs jumelles («Sur Arte, l'heure c'est l'heure»), les moutons sauteurs, le type louche, les trois mamies sur le sofa, puis l'homme-arbre, la femme-métronome... Jusqu'au retour des moutons implacables pour égrener les derniers jours du millénaire. Aujourd'hui qu'est stoppé le compte à rebours vers l'an 2000, Arte s'est choisi d'autres figures pour son habillage du futur. Une sorte de vitrine obligée des chaînes qu'Arte a coutume de soigner. D'autant plus que la rentrée 2001 marque une nouvelle ère pour la chaîne franco-allemande avec le démarrage de programmes de l'après-midi diffusés sur le câble et le satellite.
Du féminin culturel. Jusque-là, Arte était l'une des rares chaînes à ne pas diffuser ses programmes 24 heures sur 24, partageant l'antenne avec la Cinquième. Depuis 1996, elle proposait avant 19 heures, sur le satellite et les réseaux câblés numériques, des rediffusions de ses programmes. Dès le 6 janvier, un programme composé en grande partie de productions de la chaîne sera diffusé entre 14 et 19 h, destiné aux femmes. L'effort, qui se veut plus généraliste, n'en reste pas moins «culturel» dans le traitement de ces domaines dits «féminins». Et il se porte surtout sur le week-end.
Un magazine santé, avec des rubriques régulières sur les découvertes ou les erreurs médicales. Une série sur les objets du siècle (de la boîte de conserve à la tondeuse à gazon). Une émission sur la cuisine qui tient plus du feuilleton ethno-culinaire, puisqu'on va filmer sur