Une polémique a éclaté hier à propos d'une interview de Michèle Cotta que publie le Point aujourd'hui. Selon l'hebdomadaire, Michèle Cotta a déclaré que son poste de directrice générale de France 2 lui apporte «90 % d'emmerdes et 10 % de plaisir». C'est «l'un des plus bas taux de plaisir de ma carrière», a-t-elle ajouté. Interrogée sur la réforme de l'information attendue avec l'arrivée d'Olivier Mazerolle à la tête de la rédaction, et notamment sur la raison pour laquelle elle a «tardé» à engager une telle réforme, Cotta a précisé: «Si j'avais attaqué de front, je ne serais plus là aujourd'hui. S'il y a de gros problèmes dans cette rédaction, nous avons aussi recensé 50 individualités formidables.»

Peu après la retranscription par l'AFP de cet entretien, qui a provoqué des remous à France 2, Cotta a démenti «formellement», dans un communiqué, «les propos sur les récents changements à la direction de l'information qui lui sont prêtés dans le Point». Elle a précisé que «la rencontre avec le journaliste du Point a d'ailleurs eu lieu le 1er mars dernier, soit plus de trois semaines avant les événements» qu'elle est censée commenter. L'interview publiée par le Point laisse entendre que cet entretien a eu lieu après la nomination, mercredi, d'Olivier Mazerolle à la direction de l'information de France 2. Le journaliste, Emmanuel Beretta, a confirmé de son côté que l'interview a bien eu lieu le 1er mars. En revanche, il conteste que les propos de Michèle Cotta sur ses responsabilit