Il y a eu la grève à la SNCF, le «Tous ensemble!» des LU, les nouvelles stations services Carrefour sur autoroute, l'avenir du collège, celui de Guy Georges (en fin de procès), Chirac toujours accusé, l'Union de la droite en panne, la fièvre aphteuse (avec un détour par la Bretagne. Sur TF1, c'est quasiment pavlovien, la Bretagne; un jour sur deux, au moins, la chaîne nous rappelle sa qualité de grande soeur de TV Breizh), et puis il y a eu Massoud à Paris, l'avion espion américain en Chine, la bande de Gaza en guerre et, enfin, vers 20 h 20, PPDA nous invita à un voyage de «l'autre côté de l'Adriatique». L'heure avait sonné, dit-il, de revenir «à une actualité plus souriante, parce que nous en avons bien besoin ce soir». Quand PPDA dit ce genre de choses, instinctivement, on lâche cette allumette qui nous sert de cure-dent. L'actualité heureuse, c'est notre truc à tous, au fond. Quelque chose d'inavouable, une sorte de libération, de petit bonus en fin de JT pour téléspectateurs méritants, ceux qui n'ont pas zappé en cours de démoralisation. Voici donc, poursuit PPDA, que «l'Italie veut inscrire la pizza au patrimoine de l'Unesco». Bien que la cause paraisse tardive ça fait lurette que la pizza est un plat apatride , il était urgent de la soutenir. TF1 dépêcha donc son correspondant de Rome au championnat du monde de pizzaïolos. Pizzas à la moutarde, à la chantilly, aux pétales de roses, il y en avait pour tous les vomissements. Sous nos yeux, un quarteron «d'athlètes de
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