Les chaînes thématiques occupent-elles de plus en plus le terrain de la culture qui était le vôtre?
Non. Nous sommes les seuls à proposer une offre culturelle globale. C'est là notre force. Paris Première est une chaîne parisienne, Histoire une chaîne historique... et je la connais bien, puisque nous en sommes un des principaux actionnaires. Nous som mes différents, même s'il y a forcément une con currence.
Justement, le procès Barbie, diffusé sur Histoire, n'aurait-il pas eu sa place sur Arte?
Il nous était impossible de caler la diffusion des 35 heures du procès dans nos programmes. Histoire était donc la bonne chaîne pour la diffusion. Nous aurions peut-être pu simplement relayer un peu plus ce travail de la chaîne thématique. Le développement d'Internet nous permettra d'ailleurs plus de souplesse pour de tels événements. Nous pourrions par exemple passer l'intégralité du procès sur le Net et des extraits sur la chaîne.
Comment souhaitez-vous évoluer? Vers une plus large audience?
Bien sûr. Depuis longtemps, nous pensons devoir toucher ce public de l'après-midi qui s'intéresse aussi à la vie pratique, à la décoration, à la mode, à la cuisine... tout ce qui est du champ de la culture, mais dans un sens plus large qu'actuellement. Tout cela, nous ne pouvions le traiter le soir. Une diffusion l'après-midi nous ouvre ce champ de programmes. Et le week-end aussi. Nous aimerions par exemple diffuser des émissions de philosophie le samedi matin.
Mais votre projet de chaîne pour le num