C'est ma télé, ou quoi? Ils sont partout. Pas moyen d'échapper aux voisins-voisines de Loft Story, ou à leurs fantômes. Ce n'est plus du voyeurisme, ni même de l'obsession. C'est de la persistance rétinienne. Tiens, sur la 3, la Grande Aventure de la presse filmée nous apprend que Pancho Villa, aussi, avait vendu son image. Et en exclusivité, déjà. Le révolutionnaire était même allé loin dans le genre. Seule la Mutual Film avait droit à son visage, les autres agences ayant obligation de ne le filmer que de dos. Bon prince, Pancho Villa n'hésitait pas à livrer des batailles en plein jour pour les besoins techniques de la Mutual... Sur France 2, maintenant, un téléfilm. L'histoire de deux homonymes embauchés par un même chef du personnel, féru d'expériences en «ressources humaines». Jean-Pierre Cassel (c'est le DRH) épie ses cobayes par télésurveillance interposée. Nous en sommes là. Où que l'on zappe, partout, l'hypnose Loft Story agit. La dépendance est totale. Sur Canal, voilà que les Guignols imaginent une commission plénière du CSA («Bon, il l'a niquée, la blonde, ou quoi?» «Jean-Edouard? Il a défoncé Loana dans la piscine, il l'a enculée à 5 heures du matin devant la caméra, mais, ça, personne ne le dit!» «Tu déconnes? Oh, merde, je dormais moi... On n'a pas la K7? On est le CSA quand même!»). Et, sur TF1, un cousin de Steevy, la même chevelure blonde et le même canapé blanc crème, vient nous dire, dans Comment ça marche l'amour?, ce que nos Cochons d'Inde et de M6 n'arr
Cuisine, Loft et dépendances.
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par David DUFRESNE
publié le 4 mai 2001 à 0h45
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