Dimanche matin, 1 h 45. Un commando pénètre dans le jardin du Loft. «On vous aime», hurlent les fans. Faute de TPS, l'idée de se connecter au site de l'émission avait germé un peu plus tôt dans le week-end. Ça devenait intenable d'en rester aux rumeurs, aux doutes, aux résumés trop résumés, aux départs trop bien justifiés des deux D (David et Delphine)... Et voilà qu'on tombe là-dessus, en direct du site de M6. Les images sont mauvaises, le son déplorable, comme un juste retour des choses. Loft Story sur le Web, c'est le show ramené à ce qu'il est: de la télésurveillance à portée de tous, avec son lot de silhouettes floues et de dialogues pas nets. «On a des consignes, on est obligé de fermer les portes», fait Christophe aux intrus. Déjà, un haut-parleur de la production exhorte les onze «à rejoindre les chambres». Trop tard. Loana «hallucine»: «On est des stars.» Tout est par terre. Maintenant, ILS savent. Loft Story vient de basculer. Le plan fixe, soudain et interminable (vingt minutes), sur la salle de bains n'y peut rien. Loft Story se fissure de partout (les studios en préfabriqué, ça ne résiste pas bien longtemps). Les interrogations fusent: où sont les images de la (probable) baston commando-service d'ordre? Y aurait-il du grabuge dans le jardin? Et cette intrusion, qui l'a préparée? Des vrais fans, des faux, des vrais-faux, des faux-vrais, des faux-faux? Ou une chaîne concurrente, amie bien sûr, mais néanmoins inquiète? Voilà ce que c'est de jouer avec notre curiosi