Menu
Libération

Du temps sans vous pour les lofteurs

Article réservé aux abonnés
Le CSA impose que les candidats bénéficient de moments sans caméra.
publié le 15 mai 2001 à 0h53

Dès aujourd'hui, Loana, Jean-Edouard et leurs amis disposeront «de moments et de lieux où il ne sont pas soumis à l'observation du public». C'est tout ce que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), réuni hier, a trouvé pour tenter de calmer la controverse grandissante sur Loft Story.

Dérapage. M6 doit sans doute être ravie de s'en tirer à si bon compte. Les enfermés volontaires auront donc droit à «des phases quotidiennes de répit d'une durée significative et raisonnable, ne donnant lieu à aucun enregistrement sonore ou visuel ni à aucune diffusion». Le CSA précise également que «les candidats doivent en être clairement informés». Pour faire bonne mesure, des clauses reprenant ces recommandations seront introduites dans les conventions avec TF1 et M6 qui sont actuellement en négociation avec le CSA, puis plus tard dans les cahiers des charges des chaînes publiques.

La semaine dernière, le CSA avait réclamé à M6 les contrats la liant à la société de production Endemol France (anciennement ASP Production), et ceux entre Endemol France et les candidats. Après examen, le CSA a demandé à M6 d'«éviter tout dérapage de nature à porter atteinte à la dignité de la personne humaine», conformément à sa convention. En revanche, rien sur les propos racistes entendus dans le loft. Le Mrap a, lui, saisi le parquet de Paris de cette affaire.

Des mini mesures? Début mai, le CSA s'était contenté de fustiger la trop grande consommation d'alcool et de cigarettes dans le loft ainsi que la prom