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Libération

«Tu imagines la thune»

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publié le 16 mai 2001 à 0h53

Il n'y a pas que le Loft dans la vie, il y aussi la maison. Celle à 3 millions promise aux gagnants. Lundi, la baraque était au coeur des conversations. Coup de chance pour nous, le préposé à la bande-son s'était assoupi. Du moins, suffisamment pour qu'on saisisse que Steevy n'a pas envie qu'«elle tombe dans les mains de n'importe qui». Surtout qu'«y en a qui veulent la vendre»... Suivirent alors d'âpres considérations. Et, d'abord, à qui elle est la maison? A la «prod'»? Et à partir de quand peut-on la vendre? Entre deux murmures, ça parlait chiffres, 3 millions à partager à deux, ça fait 1,5 million chacun; ça parlait «acte notarial», «contrat». Et puis plan serré sur la piscine (rassurons les non-câblés, de forme hexagonale, la piscine n'a pas changé: elle a toujours six angles, six côtés égaux et de l'eau dedans). Faut dire que, dans le Loft, on cause pas mal pognon, maintenant. C'est l'ambiance qui veut ça. A l'heure des «je nomine» pour exclure, ils ont compris: «C'est possible que [l'annonce des éliminations] passe ce soir. Ça fait plus de téléphone, donc plus de fric», d'autant qu'il paraîtrait que la production «n'a pas eu assez d'abonnements TPS en direct». Même les platines-disques, prêtées parfois aux lofteurs, «si ca se trouve, ça leur coûte rien [...]. Le magasin fait peut-être partie du même groupe [...]. Ils font tellement de polyvalence, maintenant». Et enfin: «Tu imagines la thune qu'ils vont se faire.» C'est l'un des effets ricochets du programme. Dehors,