Das kleine Fernsehspiel
Une femme soumise et maudite qui tue son père et son mari dans une ambiance cauchemardesque. Un documentaire hilarant sur des représentants en aspirateurs en Souabe profonde, dans le sud-ouest de l'Allemagne. Un hold-up de braqueurs loufoques qui tourne à l'hécatombe sur une musique électro lancinante. Des courts-métrages, des essais poétiques télévisés, des video comics...
Quarante ans. «Quand les téléspectateurs allument la télévision à l'heure de Das kleine Fernsehspiel, ils ne savent jamais ce qu'ils vont découvrir sur leur écran, ni pour combien de temps ils en ont...», témoigne Jörg Schneider, chargé de programmes de cette case horaire sur la chaîne publique allemande ZDF. Bientôt quarante ans que Das kleine Fernsehspiel (la petite dramatique télévisée) s'offre, chaque lundi, à des heures de plus en plus tardives et pour un public restreint (entre 200 000 et 600 000 téléspectateurs), un espace de totale liberté de ton, de thème et de format. Quarante ans qu'elle diffuse documentaires, montages ou fictions, raconte la vie d'immigrés polonais comme la construction de la Potsdamer Platz à Berlin.
Tremplin pour les jeunes réalisateurs, atelier télévisuel innovant, laboratoire de promotion d'un cinéma du tiers-monde et des minorités, Das kleine Fernsehspiel, à laquelle les Rencontres internationales de télévision de Reims 2001 ont consacré, en avril dernier, une rétrospective, arrose Arte de ses trouvailles. Quand les deux chaînes ne coproduisent pas le