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Libération
Critique

Brèves de compteur.

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publié le 28 mai 2001 à 1h01

«Tu comprends que ta misère sexuelle cesse le jour où tu lis des "SAS" pour l'intrigue.» Dans la bouche de Laurent Chalumeau, ancien de Rock et Folk qui vient d'adapter (trop) librement les Morsures de l'aube, de Tonino Benacquista, il s'agit donc d'un compliment à l'adresse de Gérard de Villiers, l'auteur-éditeur desdits «SAS», le père de Malko Linge, l'espion que l'on aimait, ado, pour sa propension à culbuter les belles autochtones. Un prince, Malko. Presque aussi habile que nous l'étions à la carabine à plomb. Mais Gérard de Villiers (GdV), de la branche des Adam de, et non des Joly de..., celle d'où choit Philippe, chef des chouans, ne se formalise pas de cette remarque qui réduit ses écrits à de simples romans à branlette. Il explique, au contraire, qu'il n'y a rien de plus difficile que les «scènes de baise». Que le nom de son héros, Malko, vient d'une certaine Malka, «gonzesse somptueuse que je m'étais tapée». La Chevrolet rutilante qui les trimballe devient un vulgaire comptoir sur lequel s'appuient nos deux acolytes. Blagues vaseuses et propos réac salopent l'intérieur cuir. Chalumeau, ami et porte-stylo d'Antoine de Caunes, oubliable parolier de Patrick Bruel et de Jeanne Fostin (ex-Zouk Machine), en connaît une bien bonne. «Tu sais ce que dit un Black qui arrête de se défoncer et écoute du reggae?» GdV cale. «Qu'est-ce que c'est que cette musique de merde...»ÊManquerait plus qu'ils causent politique. Ancien de Rivarol (journal à droite de la droite), GdV, qui att