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Libération

Laure fait la loi à «Loft Story».

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Le CSA demande que le contrat négocié par la jeune femme serve de modèle à ceux de ses colofteurs.
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publié le 9 juin 2001 à 1h11

«Concierge», «pétasse», «bourge»... Les habitants de Loft Story ont toujours une amabilité en réserve pour la pauvre Laure. Mais ils ne pourront pas lui reprocher le sérieux avec lequel elle a examiné et fait rectifier le contrat la liant à ASP (Endemol France), producteur de l'émission de M6. Libération s'est procuré copie de ce contrat qui va désormais, à la demande du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), servir de mètre étalon pour ceux des autres lofteurs (1).

Réécrit en partie. Au «contrat de participation» de base proposé et élaboré par ASP, Laure, fine mouche, a en effet greffé plusieurs clauses destinées à mieux la protéger. Laure ne s'est pas contentée de «consulter un juriste», comme le recommandait le contrat initial. Elle a carrément obtenu de la production que son contrat soit sinon renégocié, du moins réécrit en partie. Il ne ressemble donc pas à celui des autres concurrents, notamment à celui de Fabrice, que nous nous sommes également procuré et qui, lui, n'a lui pas été modifié.

Le CSA a apparemment apprécié les modifications apportées par Laure, au point de demander à ASP Productions que tous les contrats soient alignés sur celui de la jeune femme (Libération du 31 mai 2001). Mais ASP devra faire encore des efforts. «Nous avons relevé, nous indiquait récemment Dominique Baudis, toute une série de clauses qui paraissent poser problème» et qui, selon un expert mandaté par le CSA, ne respectent pas la dignité de la personne humaine. Baudis a réclamé à ASP un