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Libération

«C'est quoi cette daube?»

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publié le 14 juin 2001 à 1h14

Quarante-sixième jour ­ intérieur/nuit. Plan large sur le salon. Jean-Edouard, Kimy, Loana, Fabrice, Laure et Christophe s'ennuient autour de la table basse. Sur la table, quelques verres. En arrière-plan, vaisselle sur le bar de la cuisine. Gros plan sur Laure, qui ne tient pas en place après la diffusion du résumé du soir (à propos de son aventure avec Fabrice: «Castaldi n'aurait pas dit sa phrase de merde, ça aurait pu rester entre nous [...]. Je ne pensais pas en arriver là, je me sens prise dans un tourbillon.») Plan de coupe. Puis retour salon. Souvenirs de la bataille de pistolets à eau de la veille. Puis jeu de la vérité: «Est-ce qu'elle t'a touché les testicules?», etc. 23 h 30, appel de Jean-Edouard au confessionnal. Plan sur la porte mauve. Suit discussion entre lofteurs. Retour de Jean-Edouard avec une missive du propriétaire. Plan américain sur lui, lisant lettre à en-tête Loft Story. «Le propriétaire souhaite faire l'Hymne du Loft avec vous et les autres candidats qui ont déjà quitté le Loft [...]. Demain soir, le propriétaire transformera le confessionnal en studio d'enregistrement.» Hourras, vivats, cris de joie. Plan large. Les six découvrent le refrain: «Lofteurs up and down/Lofteurs move around/ Wowowow/Lofteurs number one.» Rictus. Puis les couplets: «Si tu es prêt pour une Loft Story/Et que t'es OK, c'est OK, ouais!/Cri de guerre, mains en l'air, tout le monde suit l'affaire.» Grimaces. Bande-son: musique sautillante, dite house. Zoom avant, zoom arrière