Nommé en décembre à la tête de la chaîne, Michel Denisot, 56 ans, affirme qu'aucun salarié ne restera sur le carreau et défend sa grille de rentrée.
En ce moment à Canal + les gens sont inquiets. Dans 3 ou 4 jours, tout le monde sera fixé. C'est un passage difficile mais indispensable. Tout le monde sera traité dignement et je ne parle pas que d'argent. J'ai dit la vérité à tout le monde, forcément ça crée de l'inquiétude.
Il y a tout de même 217 suppressions de postes?
Il n'y a pas de licenciements. Il y a des mouvements. Dès lundi, on commence à recevoir tout le monde pour faire des propositions.
Ce seront de vraies propositions ou un plan social larvé?
Non, nous ferons de vraies propositions. Nous allons aussi créer une chaîne de sport, ça générera des emplois.
Vous dynamitez la grille en clair, avec notamment l'arrêt de Nulle Part Ailleurs. Pourquoi?
Sur NPA, il y avait une usure, ça décline depuis trois ans. Il faut maintenant tourner la page. Ce n'est pas une révolution, c'est un reformatage. Pour nous, ce qui compte, c'est de satisfaire l'abonné, pour qu'il ne se pose pas la question du renouvellement de son réabonnement.
Quelle forme prendra l'interview du soir?
Ce sera un talk-show avec, comme invité, l'homme ou la femme du jour. Il ou elle sera dans un salon, seul(e) avec des caméras sans cadreur. La personne sera interviewée par un ou une journaliste en voix off. On n'a pas encore décidé qui.
Les Guignols seront-ils toujours en direct?
Oui. Pendant un temps, on a pensé à les