Cécile Le Breton, 34 ans, est l'avocate de la désormais célèbre Laure de Lattre de Loft Story. «Mais pas de Tassigny», précise-t-elle, en réponse à la rumeur qui a fait de Laure la descendante du maréchal de Fran ce. C'est elle qui a négocié avec ASP (Endemol France), producteur de l'émission de M6, le contrat de la candidate et y a ajouté plusieurs clauses destinées à mieux la protéger.
Une révision qui a particulièrement plu au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Au point de demander à ce que l'ensemble des contrats soient alignés sur celui de Laure. Ainsi, la durée d'exploitation du droit à l'image des candidats est désormais réduite à deux ans (contre une durée illimitée auparavant), comme l'avocate de Laure l'avait fait inscrire dans le contrat de sa cliente. De même, ASP a renoncé au pourcentage exorbitant qu'elle entendait percevoir sur les futurs cachets des lofteurs. Une demande de Cécile Le Breton, à laquelle la production a accédé, encore une fois, dans le contrat de Laure. Entretien.
Comment avez-vous été ame née à négocier le contrat de Laure?
Je suis l'avocate de sa famille, et, quand Laure a reçu le contrat, voyant qu'il y avait un aspect juridique un peu complexe, elle a jugé prudent de me le montrer. Au départ, le contrat était proposé à la signature sans qu'on nous offre de le modifier. Mais il était tellement déséquilibré et inacceptable que j'ai été obligée de dire à ma cliente: «Si on le signe en l'état, il faut s'attendre au pire.»