Etait-ce bien elle, dans la Fiat rouge? Tout ça est allé si vite. A Barbès, la voiture avait bifurqué sans prévenir. Juste un profil, un visage de trois quarts. Etait-ce bien Delphine, là, seule en plein Paris? Impossible. Ce n'était pas elle, mais un clone. Les ex-lofteurs sont partout. Loft Story intériorisé, Loft Pourri inoculé. Un virus, cette saloperie. La «ruée vers Laure», comme disent les sous-titres de l'émission. Connexions avec le Loft matin, midi et nuit, et des «c'est clair» en rafale, alors que rien ne l'est. Cinquante-troisième jour, huitième semaine et la ligne d'arrivée qui n'en finit pas de nous narguer.
Il est 1 h 45, mardi matin: Loana prend un bain de 1 h 45. 2 h 01: Laure est notre amie, «un petit peu fatiguée». 2 h 05: discussions autour de l'oeil Loft Story en céramique que la production leur a demandé de réaliser: «C'est clair de chez clair, dit Jed', ça va finir dans la maison.» Penses-tu, ami, ça finira aux enchères sur Internet. 2 h 32, Christophe et l'espoir: «Pfoui... on se couche vachement tôt maintenant.» Hélas, ce n'est pas pour tout de suite. 3 h 15, Fabrice jongle avec des balles phosphorescentes. Ça lui va bien, lui, l'amoureux du cirque, de se retrouver là-dedans, dans ce grand Barnum, cet Elephant Man version moderne, «pour la première fois en France après leur tournée mondiale triomphale». Alors, regarder, tenir, parce que les choses se passent ici et maintenant. Ce n'est pas tous les ans qu'un verrou saute à la télé. Les caméras infraro