«Inapplicables» au regard de la loi. Bref, illégaux, les accords passés dimanche dernier entre le groupe Amaury et le Livre CGT sur la distribution du Parisien! C'est sur ce terrain juridique qu'ont réagi hier les Nouvelles Messageries de la presse parisienne, les NMPP, grandes oubliées de cet accord, quand elles sont au premier chef concernées.
Ce jour-là, le groupe Amaury a obtenu du Livre-CGT, qui depuis cinq jours bloquait la parution de l'Equipe et du Parisien, la possibilité de faire rouler sa Société de vente du Parisien (SDVP), destinée à acheminer le quotidien sur Paris et sa région, à la place des NMPP. Les accords prévoyaient la création d'une coopérative d'éditeurs entrant à 51 % dans la SDVP. Or, ont fait valoir hier les NMPP, la loi Bichet de 1947 interdit que différents patrons de presse se groupent au sein d'une coopérative dans le but de ne distribuer qu'un seul titre, ici le Parisien. Et c'est reparti pour une guéguerre juridique? Pas forcément. Dans le courrier que les Messageries adressaient dès hier soir aux signataires de l'accord, de nouvelles bases de négociations étaient proposées.
Scénarios. Premier scénario: l'entrée des NMPP à 51 % dans le capital de la SDVP. C'est ce que le Livre-CGT avait déjà proposé en vain. Autre proposition: une SDVP spécialisée dans la distribution de quotidiens mais aussi de magazines sur Paris. Une façon, pour les NMPP, de résoudre l'épineux problème de leur structure Paris diffusion presse (PDP), plombée par un déficit ann