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Libération

Le Livre persiste à entraver le groupe Amaury.

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Si «le Parisien» est reparu, les autres titres ont été touchés.
publié le 26 septembre 2001 à 0h55

Après six jours d'absence, le Parisien était à nouveau présent hier dans les kiosques de la capitale et de la proche banlieue. Mieux, il était pour la première fois distribué dans tous ses points de vente par ses propres camions.

Une demi-victoire seulement. Si le groupe Amaury se réjouit d'avoir «franchi cette étape décisive» et d'avoir enfin pu livrer son Parisien, les deux autres quotidiens du groupe ont trinqué. L'Equipe est arrivée très en retard dans les kiosques, tandis qu'Aujourd'hui en France n'a pas été imprimé.

Restructuration. Pour mémoire, le Parisien était bloqué ces derniers jours par une quarantaine d'ouvriers du Livre CGT de Paris Diffusion Presse (PDP), le département des Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) chargé de distribuer les quotidiens et magazines sur Paris et la petite couronne. Ces ouvriers voient d'un mauvais oeil la décision du Parisien de quitter les NMPP pour se distribuer par ses propres moyens, au moment même où PDP, qui a accumulé de très grosses pertes, doit être «restructuré».

En face, las de compter ses pertes après six jours de conflit, le Parisien obtenait lundi soir du tribunal de Bobigny que toute personne bloquant son site de Saint-Ouen soit sanctionnée d'une amende de 1000 francs.

La peur du gendarme a-t-elle porté ses fruits? Point. Dans la nuit de lundi à mardi, une centaine de manifestants se massaient à nouveau devant les grilles, avec un nouvel objectif: empêcher l'entrée des camions des NMPP qui chaque nuit vienn