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Libération

Le prince William traqué par les paparazzi de son oncle.

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Edward a enfreint un code de bonne conduite mis en place à la mort de Diana.
publié le 1er octobre 2001 à 1h08

Londres de notre correspondant

Le prince Charles croyait avoir pris toutes les mesures nécessaires pour que la rentrée universitaire de son fils aîné William se déroule dans le calme et la discrétion. Même les tabloïds les plus agressifs, coupables des pires excès envers la mère, Diana, s'étaient engagés à respecter l'intimité du rejeton princier. Cela n'a évidemment pas empêché une équipe de télévision de poursuivre le jeune étudiant. Surprise. L'assaut contre la vénérable université écossaise de St Andrews n'a pas été lancé par les habituels voleurs d'images mais par le propre oncle de William. Désireux de prouver qu'il était capable de faire autre chose que manger des petits fours et parrainer des oeuvres de bienfaisance, Edward, frère cadet de Charles, a créé en 1993 une petite société de télé, Ardent.

Dettes. A l'origine, le comte de Wessex voulait produire de la fiction et avait promis de ne pas mêler sa famille à sa carrière. Son projet d'une comédie sur la Chambre des communes, Annie's Bar, a fait un flop. Ses rares clients ne se sont intéressés qu'à son titre et à ses connexions royales. Ardent accuse aujourd'hui plus de 2 millions de livres (3,24 millions d'euros) de dettes. Pour renflouer ses caisses, Edward ne peut compter que sur son émission A to Z of Royalty (la royauté de A à Z). Ce pendant de Saga, diffusé sur une chaîne câblée américaine spécialisée dans le ragot mondain, E! Entertainment, lui rapporte 180 000 livres (292 000 euros) par an. La tentation était