Samedi, coup de génie sur TF1. Tout arrive, comme quoi. Ça se passait à Qui veut gagner des millions spécial Toulouse, avec des «invités vedettes». Quelques gentils marioles (Palmade, Laroque, etc.) avaient remplacé les gentils malins habituels. Exit les visages impayables des terrifiés, place à Roger Hanin, à Liane Foly, bref, à des gens assez à l'abri pour se marrer malgré le manque à gagner: plus les «invités vedettes» voyaient leur cagnotte enfler et plus ça les faisait rire, bien que les euros TF1 n'iraient pas dans leur poche mais dans celle de «Toulouse ville meurtrie» (dixit Foucault). Le génie? Faire dans la télé-charité soft et second degré. Dans la tarte à la crème humanitaire sans effort (à cette heure-ci, chaque samedi, le but est toujours le même: débourser du pognon et attendre du retour sur investissement). Bon, hormis une légère faute de goût: «Le chanteur Renaud est l'interprète du titre "Viens chez moi, j'habite..." a) avec Adeline; b) à la chapelle Sixtine; c) chez une copine; d) à l'usine» (pour les salariés d'AZF, c'était pas terrible-terrible), ce QVGDM était une réussite quasi parfaite. L'ultime stade des téléthoneries: pour être dans le coup, plus besoin de donner du pognon. Suffit juste de voir les autres en perdre. La grande classe.
En face, sur France 2, soirée «Solidarité Toulouse» aussi. Mais à l'ancienne, façon service public. En grands prêtres nationaux, le duo Drucker-Sébastien multipliait les appels à l'aumône. Comme si Toulouse c'était la fa