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Libération
Critique

Chassé-croisé d'amabilités.

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«Pendant la pub». TMC, samedi, 13h35.
publié le 10 novembre 2001 à 1h34

Le talk-show hebdomadaire de Patrick Sabatier s'occupe des frères ennemis Marc-Olivier Fogiel et Thierry Ardisson, deux animateurs qui polémiquent depuis quelques semaines dans la presse à coups de «il m'a copié/mais non c'était moi le premier». MOF ne s'y trompe pas quand il balance à l'intervieweur qu'il participe de «l'affaire», «en m'invitant dans la même émission que lui [Ardisson], en jouant l'affiche, en invitant des journalistes à l'enregistrement...». Et effectivement, entre journalistes, on se presse dans une salle obscure adjacente (impossible d'aller sur le plateau, Pendant la pub tient tout de même à son image «intimiste»...) et les attachés de presse ont distillé les infos (MOF et Ardisson ont demandé à ne pas se croiser dans les loges durant le tournage de l'émission, et autres amabilités du même acabit...).

Sabatier, Fogiel et Ardisson, on est un peu comme en famille en somme, fâcheries et vieux souvenirs compris, mais en moins surprenant que Festen. Il y a le grand frère Sabatier («Je suis très fier que le petit bonhomme de 13 ans [Marc-Olivier Fogiel, ndlr] qui était à côté du parking de RTL qui me disait "j'veux, j'veux, j'veux" comme "maison, maison, maison" soit arrivé là où il est aujourd'hui.»). Et les névroses: la psychanalyse de MOF, ses complexes d'ancien gros, ses cours d'expression corporelle dans lesquels il s'est retrouvé à «faire le serpent par terre». On parle de Lolo (Ruquier), de Frédo (Mitterrand), des grands-mères respectives des deux anima